En France, la notion de sujet de droit elle-même est menacée au nom d’une normalisation de l’origine.
Oh, que j’arrête de vous en parler, j’ai trop envie de relire cet ouvrage !
Je crois que nous devons d’abord l’égalité à la communauté de tous les êtres intelligents, humains ou non, ainsi qu’aux être humains privés d’intelligence pour telle ou telle raison au nom de notre commune humanité.
Ensuite, nous devons certains droits à des êtres moins intelligents que nous mais conscients d’eux-mêmes, ainsi qu’aux animaux domestiques au nom d’une communauté de vie, et enfin ce qui reste aux êtres vivants qui n’ont guère d’autres affinité avec nous que de vivre.
Pourquoi pas ? Les animaux ont déjà certains droits mais il est choquant qu’on s’apprête à créer des êtres nous égalant qui n’en aient aucun !
Je sens que si les IA n’avaient pas de sentiments on en profiterait pour les inférioriser, mais que si elles en avaient ou en développaient, on en aurait tellement peur qu’on ferait de même.
Toujours choisir le critère qui nous arrange…
Non, j’ai deux problèmes les concernant :
– Comment reconnaitre l’émergence de leur intelligence ? Critères ? Quand on peine à définir l’intelligence humaine…
– Conflit de loyauté : les IA seraient dans leur droit, de se révolter, peut-être de nous détruire mais doit-on préférer l’injustice pour une minorité et que vive la majorité injuste ou la justice au prix de l’anéantissement des oppresseurs ?
On peut préférer son espèce, on peut avoir du ressentiment envers les siens, mais à mon avis la vraie question est celle du juste et de l’injuste et elle n’est pas facile.
